DisOrienta
La compagnie DisOrienta est créée en 2004 pour la réalisation de projets chorégraphiques: créations et diffusion de spectacles, performances, projets pédagogiques, transmission, installations-chorégraphiques.
Son nom reflète un état d’esprit et un désir de proposer de nouvelles orientations du corps dansant.
Dés la première création, Pezzo 0 (due), fruit d’une collaboration avec le plasticien Laurent Goldring, les créations de DisOrienta réinventent l’espace de la performance. Chaque spectacle est aussi une installation plastique indissociable de l’écriture chorégraphique.
« Chez Maria Donata D’Urso, le corps, nu, universel, déconstruit la figure humaine et se mue en matière vivante singulière. Les membres s’autonomisent puis s’assemblent autrement, pour composer d’étranges tableaux abstraits et mouvants. Dans ses solos, la danseuse et chorégraphe sicilienne fait du corps un sujet inconnu dont les multiples strates de perception n’ont pas fini de fasciner.»
Gwénola David – La Terrasse – mai 2007
« Le nom de la structure qui porte les projets de Maria Donata D’Urso, DISORIENTA, déjà le suggère. Ces pièces s’intéressent aux phénomènes troubles qui nous désorientent. L’instable, le vivant, l’organique sont au coeur de sa recherche. Faire du seul corps, l’espace de tous les possibles, le territoire de l’inouï, est une démarche que l’artiste sicilienne a initié dans Pezzo 0 (due) ».
Irène Filiberti- septembre 2010
La compagnie est accompagné par L’Échangeur CDC Picardie depuis 2009.
Créations DisOrienta
Triptyque de la peau:
- Pezzo 0 (due), créé et présenté à Lisbonne en 2002.
- Collection particulière, créé et présenté aux Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis en juin 2005. Ce solo a reçu le Prix du Syndicat Professionnel de la critique comme révélation de l’année.
- Lapsus , créé et présenté au festival Météores au Havre en mai 2007.
Les trois soli sont disponibles en diffusion, ensemble ou séparément.
- Mem_brain strata 1, créé et présenté à Paris, aux Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis en mai 2009.
- Strata, créé et présenté à la Biennale de la Danse de Lyon en septembre 2010.
- Klein Glow, hommage à Yves Klein, crée et présenté à la galerie Slott, Paris en octobre 2010
- Strata.2 créé et présenté à Château Thierry le 3 juin 2011. Ce solo reçoit le prix de la compétition internationale «Bains Numériques#7» en 2012.
- Exibition?, crée avec Wolf Ka et présenté à la galerie 3F , Kyoto- Japon, dans le cadre de la residence d’artiste à la Villa Kujoyama en 2012.
- e|Ma créé avec Wolf Ka et présenté à Enghien Les Bains en mars 2017.
- Résidence en zone de timidité crée et présenté au festival Plastique Danse Flore au Potager du Roi le 5 septembre 2020
Maria Donata D’Urso
Directrice artistique, chorégraphe, danseuse, interprète.
Née à Catania, étudie l’architecture et la danse contemporaine à Rome. En 1985 à New York participe à la chorégraphie de Richard Haisma et étudie au Merce Cunningham Studio et à la Nikolais-Murray Louis Dance Company.
Depuis 1988 elle vit à Paris où elle suit une formation en énergétique chinoise et travaille entre autres avec Christian Rizzo, Marco Berrettini, Hubert Colas, Paco Decina, Jean Gaudin, Francesca Lattuada, Arnold Pasquier, Wolf Ka. En 2004, elle constitue la structure, DisOrienta, pour y développer ses projets personnels : des soli épurés, minimaux, où sont interrogées et réinventées les composantes spatiales habituelles. Son attention se porte sur les lieux limites, absence/présence, dedans/dehors et les surfaces ambiguës, celles de la peau, celles effleurées par le regard. Elle amorce alors un projet poétique et composite, qu’elle nomme le Triptyque de la peau. Après Pezzo 0 (due) suivront Collection particulière et sa table translucide, Lapsus et sa scénographie circulaire. Dans Mem_brain, Strata, Strata.2 elle explore l’architecture interne des tissus conjonctifs du corps en dialogue avec des constructions non hiérarchisés et mobiles.
La création e|Ma prolonge ce cheminement énigmatique dans le monde des corps pour la première fois partagé avec 3 interprètes de culture et âge très different.
Le dernier travail Résidence en zone de timidité est une exploration avec de cultures vivantes des champignons et bactéries.
« Maria Donata d’Urso fait vivre un corps de mystère des apparences, mais tout autant de densité philosophique, qui retourne les perspectives de la danse. » (G.Mayen)
Maria Donata D’Urso est lauréate à la Villa Kujoyama, Kyoto, Japon en 2012.
Yves Godin
Eclairagiste autodidacte, Yves Godin collabore au début des années 90 aux projets des chorégraphes Hervé Robbe, George Appaix, Fattoumi/Lamoureux abordant ainsi un vaste champ d’expérimentations esthétiques. Il a également travaillé avec des musiciens et des artistes visuels qui défendent une certaine idée de la transversalité: Alain Michard, Sylvain Prunenec, Kasper T. Toepliz, Ingrid Van Wantoch Rekowski, Claude Sampler, Nadia Lauro, Vincent Dupont. Il poursuit depuis des années une relation artistique privilégiée avec Emmanuelle Huynh et Boris Charmatz autour de leurs pièces, installations et performances. Sa démarche porte sur l’idée d’une lumière non dépendante de la danse, de la musique ou du texte mais qui puisse entrer en résonance avec les autres composantes de l’acte scénique, en travaillant autour de deux axes principaux : la perception de l’espace et du temps, et le tissage de liens en réseau, plus ou moins anachroniques avec les autres natures en présence : corps, sons, pensée, temps. Cette année, il a poursuivi ce travail autour de Jachère de Vincent Dupont, d’héâtre-élévision de Boris Charmatz et de Pezzo 0 (due) de Maria Donata D’Urso.
Maryse Gautier
Après une aventure formatrice au Théâtre des Amandiers, Maryse Gautier devient régisseuse-assistante auprès d’éclairagistes tels que Franck Thévenon, Dominique Bruguière, Joël Hourbeigt, Daniel Lévy, Patrice Trottier. Assistante de ce dernier, elle s’investit simultanément dans le travail de la création lumière pour le théâtre et la danse contemporaine. La lumière l’intéresse en tant que «matière vibratoire». Ce travail sensible permet de vivre une expérience de la lumière en agissant plus sur la perception que sur le visuel. Au cours de la saison 2009 – 2010 elle s’associe aux chorégraphes et metteurs en scène suivants: Joanne Leighton, Pascal Kirsch et Bénédicte Le Lamer, Gianni Grégory Fornet, Guy Régis Junior, Opiyo Okach, Régine Chopinot, Maria Donata D’Urso, Fabrice Ramalingom.
Wolf Ka
Wolf Ka (allemand) vit et travaille à Paris. Il a étudié le théâtre, l’histoire de l’art, la psychologie et le design numérique à Berlin et Paris. Il crée sa compagnie “res publica” en 1996 et signe en tant que directeur artistique 8 créations dont Sexes, Enjeux, Man in |e|space.exe, et Moving by numbers. Il enseigne également l’art numérique et les performing arts.
Au centre du travail de res publica figure le concept du dispositif qui dessine un agencement spécifique des techniques, technologies et formes de représentations. Ces dispositifs mettent en œuvre des expériences singulières afin d’interroger la relation entre les hommes et leur environnement contemporain. Wolf Ka web
Michel Guillet
Plasticien et musicien, réalise des wall-drawing, des installations, des performances, des pièces sonores, qui remettent en cause les codes de la perception. Ses compositions musicales sont élaborées à partir de sons d’origines analogiques et acoustiques, qui sont composés en une succession d’évènements et de strates qui se répondent et interagissent en tension, créant un espace dessiné en perpétuel développement. Michel Guillet a composé des musiques pour les chorégraphes Marco Berretinni, Claudia Triozzi,, Sylvain Prunenec et a réalisé trois disques, The End Between, 2006 Without Shade, 2008, le prochain, Behind Nothing sortira en avril 2011. Il a participé aux festivals Présences Electroniques et European Sound Delta, Free Son, et se produit régulièrement en concert. www.myspace.com/michelguillet
Caty Olive
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs en scénographie. Elle partage ses activités de concepteur d’éclairage entre différents projets : de danse (Marco Berrettini, Christophe Haleb, Martine Pisani, Myriam Gourfink, Emmanuelle Huynh, Claudia Triozzi, Christian Rizzo, en France, Vera Mantero, Tiago Guedes, au Portugal), d’architecture et d’expo (cartier international, Parc de la Villette, Château de Versailles, Espace Electra, Musée du Cinéma, Midi minuit, Musée de la mode), de mode (Cartier, De Beers, Rayon Vert/Hermès). Elle mène aussi une recherche sous la forme d’installations lumineuses : Portrait de Frans Poelstra, Structure multifonctions, le cabinet des méduses, une exposition de
caustiques. A travers ces différentes pratiques, les questions sur le glissement et la vibration de la
lumière l’intéressent particulièrement.
Kim Cascone
Kim Cascone a été formé à la musique électronique au Collège Berklee au début des années 1970 et a poursuivi en 1976 ses études avec Dana McCurdy à la Nouvelle École à New York. Au cours des années 1980, Cascone assiste à la musique le réalisateur David Lynch pour Twin Peaks et Wild at Heart. Cascone quitte l’industrie du cinéma en 1991 pour se concentrer à Silent Records, le label qu’il a fondé en 1986, et fait de ce dernier le premier label américain de musique électronique. En 1996, il décide de privilégier la création et de rejoindre le groupe Thomas Dolby. Il conçoit les Systèmes de Staccato en utilisant la synthèse algorithmique des jeux vidéos. Depuis 2001 Kim a multiplié les tournées en Europe, donnant des concerts et des ateliers autour de l’esthétique musciale postnumérique. Il a enregistré de nombreux albums et travaillé avec Merzbow, Keith
Rowe, Tony Conrad, Scanner, John Tilbury et Pauline Oliveros entre autres. Par ailleurs, Cascone publie de nombreux articles pour Computer Music Journal (MIT Press), Artbyte, Contemporary Music Review, Soundcultures, Parachute Journal and Junk Jet et collabore à the microsound list.
Gilles Sivilotto
Gilles Sivilotto partage son travail entre réalisation d’œuvres de concert, musique de scène (théâtre et danse), et musique pour les arts visuels et le multimédia (télévision, cinéma et jeux vidéo). Il a étudié la composition au CIRM (Nice), au California Institute of the Arts (Los Angeles), et à L’IRCAM (Paris), institutions où il a suivi les cours de Michel Pascal, Mel Powel, Barry Shradder, Morton Subotnick, Tristan Murail et Brian Ferneyhough.
Il développe depuis 2011 un projet d’improvisation sur dispositifs électroniques interactifs dans des espaces publics tels que l’esplanade de la Grande Bibliothèque, le parc de Belleville, le Parc de Bercy et le Quartier de l’Horloge à Paris.
Outre ses créations personnelles, il travaille en collaboration avec des artistes de tous horizons parmis lesquels Mathilde Monnier, Jacques Roubaud, Reinhold Friedl et l’ensemble berlinois Zeitkrazer, Laurent Chambert, Alain Mollot et la compagnie théâtrale La Jacquerie.
Lorenzo Bianchi Hoesch
(Milan, 1973) is a composer and a performer.
He composed music for live performances, albums, installations, theater, images, dance performances.
He received commissions from many difference institutions: Groupe de Recherche Musical (GRM), Biennale di Venezia, Opera of Gothenburg, Ballet National de Marseille, Festival Sant’Arcangelo, Roma Europa, Ater Balletto… and he performed worldwide: Europe, Japan, Indonesia, USA…
His interests span from instrumental composition with real time electronic (mixed music/MAX-MSP-jitter), to audio and video installations to soundtracks and compositions for theater and dance, stemming from a formally strict process of experimentation by using electronic implemented improvisation. All this is created as a means of creation of new electro – acoustic sounds.
He graduated in architecture (Italy) and composition (France) and after living in Spain for a while, he moved to Paris where he now lives and works.
He has had many professional in depth experiences, and is currently a lecturer in multimedia composition at Franche-Comté University in France, in the Multimedia Department since 2004 and also professor in the conservatory of Montbeliard, France.)